Pour évoquer l'œuvre de Giardino, faite parfois de récits d'espionnage et se passant la plupart du temps dans l'intimité d'appartement, les choix pour cette scénographie se sont portés sur l'évocation d'un appartement, en réutilisant le mobilier du musée et ses éléments architecturaux. Une des fenêtres du musée était mise en situation et entrait en résonance avec une image. Un miroir sans tain placé devant une niche existante laissait apparaître une image inattendue et secrète.
Dans une deuxième partie consacrée à l'éternel féminin, les images étaient posées sur des panneaux reprenant graphiquement, d'une part des idées de projection de lumière en clair obscur, et d'autre part des amplifications de décors présents dans les images.
1995- "Giardino" Scénographie pour le Festival International de la Bande Dessinée à Angoulême. Musée des Beaux Arts