Cette scénographie, proposait de mettre en espace et en scène des travaux de peintres hyper réalistes. L'expérience consistait à hybrider ces travaux avec une installation personnelle et une performance musicale.
Prenant appui sur l'émergence de la culture hydroponique et par déduction d'une éventuelle mise en danger des espèces végétales, cet espace conçu sur le thème du jardin, conviait à une déambulation parmi des cultures de plantes mutantes, Les peintures proposant un dépassement de la réalité, étaient découvertes au carrefour des chemins serpentant parmi des parterres de sciure imbibée de teinture écarlate… Le titre évocateur « Du sang froid pour mes salades vertes », ne devait laisser aucun doute sur la proposition.
L'intervention d'un musicien violoniste (Jean Louis Aubert) enfermé dans une cage le soir du vernissage proposait une composition musicale spécialement conçue pour l'occasion. Cette composition était diffusée durant toute l'exposition, une enceinte acoustique ayant pris la place du musicien.
1982-
- « Réels » Présentation de travaux de peintres hyper réalistes et hybridation avec un concert et une installation personnelle : « Du sang froid pour mes salades vertes »
Scénographie CAC Saint Martial; Angoulême