(…)« Quand j'entrais dans une galerie et que je voyais un Car André, cette œuvre produisait un effet, mais je méprisais cet effet qui était trop assuré. On était frappé par l'œuvre, mais quasi machinalement. C'était un effet de mise en scène. J'ai insisté sur la distinction entre cet effet automatique et l'effet, pour moi fondamentalement différent, e la sculpture de Caro comme de la peinture des artistes que je viens de citer. Cet effet était en relation avec les notions de temporalité, de « performance », tandis que la peinture a un effet instantané mais qui perdure. »(...)
Michael Fried Extrait d'un entretien avec Catherine Millet Art Press N° 155 Fév 91 p.50